LE BÊTISIER DE LA CAMERA CACHÉE HAMAKA RAMADAN 2014


Kamar Saadaoui nous a éclaté pendant ce ramadan avec des caméras cachées hilarantes. Nous souhaitons voir plus de cette talentueuse jeune artiste. Dans cette vidéo, nous vous proposons le Best-Of ainsi que le bêtisier de la camera cachée Hamaka Ramadan 2014.


Qui est Kamar Saadaoui ?

Kamar Saadaoui est une jeune actrice qui monte. Découverte grâce à ses vidéos de parodie sur le net, elle a été la représentante de l’humour marocain sur la chaîne internationale Nessma pendant presque deux ans. Elle te fera peut-être étouffer de rire en plein ftour avec ses caméras cachées, et elle a encore quelques tours dans son sac avec un premier spectacle en préparation. Show devant !
 


(Interview de Moot, NssNss.ma)
 
Moot : Bonsoir Kamar, nombreux sont ceux qui connaissent tes vidéos, tu as beaucoup de succès sur le net. Comment est né ton goût pour la comédie, ton envie de faire rire les autres?

Kamar: C’est une tare familiale, mes parents sont eux aussi des comiques, dans des registres différents. Mon père a un humour plutôt intellectuel, il joue avec les mots, ma mère, elle, est une fofolle qui utilise tous les ressorts du comique de situation. Je tiens des deux.

Moot : Quand et comment as-tu décidé de faire de la comédie ton métier?

Kamar : Je n’ai rien décidé, même si j’en rêvais mais cela me semblait inaccessible. J’avais peur du ridicule. Faire l’idiote devant ses copains ou devant des inconnus ça n’a rien à voir. Je n’avais pas les contacts nécessaires pour me lancer. Ce qui s’est passé est incroyable. J’ai toujours été la bonne copine qui faisait rire jusqu’à ses profs. Quand j’ai poursuivi mes études universitaire à Tanger, je m’ennuyais, mes amis me manquaient, j’ai commencé à leur envoyer des vidéos pour les faire rire. Je me grimais et dansais sur des chansons. L’un d’eux en a posté une sur Youtube. J’ai commencé à recevoir des mails d’inconnus qui me disaient qu’ils aimaient ce que je faisais. Je ne comprenais pas jusqu’au jour où une amie m’a montré la vidéo sur internet. Quand j’ai constaté le nombre de vues j’ai halluciné. J’en ai posté d’autres à la demande de mes fans, l’un d’eux avait même créé une fan page. Un autre ami m’a appris qu’une de mes vidéos avait été diffusée sur Nessma TV dans un magazine sur le web. J’ai pris mon courage à deux mains et je les ai contacté.

Moot : Que s’est il passé ensuite?

Kamar : Ils m’ont demandé d’autres vidéos qu’ils ont diffusé. Puis m’ont invité à venir passer un casting. J’étais tétanisée mais je me suis dit qu’au moins j’avais une voyage offert en Tunisie, je n’avais rien à perdre ! Après le casting je suis rentrée au Maroc, je suis tombée très malade et j’ai même failli mourir. Quand Nessma m’a rappelé en me disant qu’ils m’embauchaient, je leur ai dit “si je guéris je viens, si je viens pas c’est que je suis morte!”. Deux semaines après j’étais là bas et je commençais à faire mes sketchs en direct. J’ai tout appris sur le tas, ça a été une expérience fantastique même si elle a été très difficile. Très vite ils m’ont demandé d’écrire des textes, j’avais du mal à me renouveler, l’impression que j’avais épuisé les thèmes.Moot : Combien de temps ça a duré?

Kamar : J’ai été le visage comique du Maroc sur Nessma TV pendant un an et demi, deux ans et puis il y a eu la révolution. Je suis rentrée.

Moot : Tu as fais de la parodie ta spécialité?

Kamar : Oui, les mimiques sur les chansons, réécrire les paroles c’est ce que j’ai fait pendant 5 ans entre Nessma TV et le Kamar Show sur Médi1 TV. En fait, je rêvais secrètement de devenir chanteuse mais je n’ai pas la voix pour le faire alors détourner les chansons et faire rire avec tout en chantant c’est sans doute une façon de réaliser ce rêve! Mais mon point fort c’est les mimiques. A tel point que quand j’ai fait une expérience à la radio , ça n’a pas marché!  Je n’étais plus drôle!

 

Moot : Qu’est-ce que tu préfères, le direct à la télé, la vidéo,la scène?
 
Kamar :
Chaque expérience est différente mais je me sens plus libre sur scène. J’aborde tous les sujets sans complexe. Ce qui m’a valu d’ailleurs d’être censurée en quelque sorte. Lorsque j’ai gagné le Marrakech du rire en 2012, j’étais la seule fille et mon spectacle était en français. L’année d’après je me suis lâchée et mon spectacle n’a pas été retransmis à la télévision alors qu’il devait l’être. A la télé les thèmes sont limités, on ne doit pas par exemple parler de sexualité. Une autre différence c’est la langue. Dans mes vidéos ou pour la télé c’est l’arabe qu’il me faut employer mais sur scène c’est le français que j’utilise.

Moot : Quelle est ton actualité?

 
Kamar : En ce moment j’ai des journées de folie. Je tourne des caméras cachées qui seront diffusées pendant le ramadan sur la RTM. 30 épisodes de 7 minutes chacun. Je suis à 7h30 sur le plateau et en général nous terminons vers 22h. C’est donc de l’improvisation même si on écrit des trames. Une fois en situation il faut s’adapter au “client” tout en respectant un certain nombre de contraintes techniques, les caméras, les micros. C’est difficile et j’ai parfois quelques scrupules à abuser de la naïveté des gens! Mais c’est drôle! Et c’est aussi une bonne école, épuisante mais enrichissante.

Moot: Et ensuite?

 
Kamar: Ensuite je me consacrerai à la préparation de mon one woMan show “le vilain petit Kamar”. Je me sens beaucoup plus à l’aise dans mon propre rôle et l’autodérision ça me connaît. Je teste les sketches sur mes amis. J’écris, je réécris. Rien n’est figé pour le moment. Nous commençons à travailler sur la mise en scène avec Karim Saidi et Olivier Lefèvre de Yek TV.

Pour suivre toute l'actualité de Hamaka, voici sa page Facebook.


0 comments:

Enregistrer un commentaire

Rechercher dans ce blog