EXCLUSIF : QUI EST ABOU BAKR AL-BAGHDADI


Ce leader fort méconnu du groupe terroriste Takfiri EIIL s’est autoproclamé « calife » de l’Islam et maître légitime des presque deux milliards de musulmans sur terre.


La déclaration d’Al-Baghdadi a été accueillie par une série de moqueries. Des observateurs ont attiré l’attention sur le fait qu’Al-Baghdadi s’est autoproclamé « calife » tout en portant une montre Rolex au poignet, un symbole d’asservissement au consumérisme de la culture occidentale actuelle.

Les savants musulmans les plus éminents, même ceux assez dupes pour soutenir les « rebelles syriens », ont unanimement répudié le califat boiteux de Baghdadi. Yusuf al-Qaradawi, le savant et consultant le plus médiatique qui soutienne les rebelles syriens, a rejeté avec dédain l’affirmation de Baghdadi. Rachid Ghannouchi, le leader du parti Al-Nahda en Tunisie, a qualifié l’autopromotion de Baghdadi d’ »effrontée », « trompeuse » et « ridicule ». Le groupe le plus important travaillant actuellement à la restauration du califat, Hizb-ut-Tahrir, a déclaré que la proclamation de Baghdadi déformait la définition-même de ce que doit être un califat.

Même Assem Barqawi, le porte-parole d’al-Nusra, une branche d’al-Qaïda, autrefois alliée de l’EIIL dans la guerre syrienne, a rejeté avec mépris la prétention d’al-Baghdadi et critiqué lourdement l’EIIL pour sa brutalité.

En résumé, al-Baghdadi et l’EIIL ne bénéficient d’aucun soutien parmi les musulmans. Ils répugnent même leurs camarades ultra-salafistes, wahhabites et takfiris.

Al-Baghdadi, avant et après
Pourtant, le « calife » autoproclamé et ses quelque 2 000 disciples de l’EIIL ont été mis en avant sans relâche par les médias occidentaux soumis au sionisme, et par les maîtres à penser de l’industrie de la terreur.

Par exemple, l’expert en terreur William McCants de la Brookings Institution a déclaré au New York Times : « L’EIIL est désormais officiellement la plus grande et la pire organisation djihadiste au monde… Si même Al-Qaïda les a expulsés, ça montre à quel point ils sont excessifs ».

Un jeune musulman naïf et en colère qui lirait ces lignes dans le New York Times pourrait être tenté de croire que l’EIIL, est une organisation sympathique. C’est exactement ce que veulent le New York Times et la Brookings Institution, deux organisations sionistes.

Le propagandiste sioniste Sheldon Filger, qui a tout manigancé pour que le citoyen israélien Stanley Fischer soit placé à la tête de la Réserve Fédérale Américaine, travaille également sur le cas al-Baghdadi. Filger écrit :

« Les leçons de l’Histoire devraient nous amener à considérer avec le plus grand sérieux la promesse qu’a fait Abu Bakr al-Baghdadi de mener une guerre de vengeance féroce à travers le monde contre ceux qu’il considère comme les ennemis de Dieu. Son sermon à Mossoul pourrait fort bien marquer le début de la Troisième Guerre mondiale… »

Pire encore, non seulement ils font la publicité d’al-Baghdadi et de l’EIIL, mais en plus ils les arment, ils les entraînent et ils les habillent avec des uniformes identiques qui semblent inspirés de Tortues Ninja. L’argent provient des taxes payées par les citoyens américains, des excédents de l’argent de la drogue de la CIA, et des pétro-sheikhs à la botte de la CIA dans le golfe Persique.

Les miliciens de l’EIIL, un groupe terroriste créé de toute pièce par Israël et la CIA
Pourquoi la CIA et les sionistes soutiennent-ils l’EIIL et font-ils la promotion du califat fantôche d’al-Baghdadi ? Et pourquoi Israël fournit -elle soutien et aides médicales aux terroristes de l’EIIL en Syrie ?

Cette situation paradoxale (un « calife de l’Islam » autoproclamé qui ne bénéficie d’aucun soutien parmi les musulmans, mais d’un soutien massif des sionistes et des impérialistes) amène à une conclusion inéluctable : l’EIIL est un faux groupe d’opposition créé de toute pièce.
Alors qui a fondé l’EIIL, et comment ?

Les preuves circonstancielles suggèrent qu’al-Baghdadi a probablement fait l’objet d’un lavage de cerveau lorsqu’il était retenu prisonnier par l’armée américaine en Iraq. Les autorités américaines et sionistes font tout pour cacher le fait qu’al-Baghdadi a passé plus de cinq ans en détention, prisonnier des Américains. Pourquoi se donneraient-ils tant de peine pour cacher la vérité, si ce n’est parce qu’il y a quelque chose d’énorme à cacher ?

Wikipedia, outil de l’aile sioniste de la CIA, colporte le mensonge suivant :

Selon les archives du département de la Défense des États-Unis, al-Baghdadi a été détenu au camp Bucca en tant qu’ »interné civile » par les forces américaines et irakiennes, de début février 2004 jusqu’à début décembre 2004, lorsqu’il fut relâché. Un comité ayant ré-examiné son cas en vue d’une libération a recommandé une « libération inconditionnelle » d’Al-Baghdadi, et il n’y a aucune trace d’une quelconque autre détention à un autre moment.

Cela pourrait ne pas être un mensonge complet. Il se peut en effet qu’il n’y ait « aucune trace » du fait que al-Baghdadi a été détenu et traité par une unité secrète de mind-control (contrôle mental, lavage de cerveau) de la CIA au camp Bucca de 2004 à 2009. Les archives concernant une opération dénommée « Faux musulman radical fabriqué de toute pièce à l’aide d’un lavage de cerveau » auraient sans doute été détruites ou cachées via une classification de type « confidentiel défense » de très haut niveau.

Mais une chose pareille est-elle vraiment possible ? Malheureusement, oui. La technologie de contrôle mental de la CIA a fait d’énormes progrès depuis ses premiers pas dans les années 1950 avec le Projet MK Ultra, qui a bénéficié de financements très généreux. Le Projet MK Ultra a été arrêté aux alentours de 1960 car il avait atteint son objectif : contrôler l’esprit humain à tel point qu’un assassin inspiré du film The Manchurian Candidate [Un crime dans la tête, ndlr] pouvait être créé. Concrètement, un être humain ordinaire, après avoir subi un traitement par la CIA, pourrait être programmé pour tuer une personne (n’importe qui) sans avoir le moins du monde conscience de ses actes. Le cas le plus célèbre de manchurian candidate est Sirhan Sirhan, le pantin qui a fait office d’homme de main pour le meurtre de Robert F. Kennedy en 1968 par la CIA.

La CIA a également coutume de créer des cultes, ainsi que les leaders charismatiques qui vont avec. Le révérant Jim Jones, un homme du clergé qui contestait le gouvernement, a été transformé par la CIA, après traitement, en charismatique marionnettiste cracheur de feu qui a convaincu des centaines de personnes de se joindre à lui pour un suicide collectif. Ironie du sort, le marionnettiste était lui-même un pantin de la CIA : le suicide collectif était une expérience de la CIA pour voir si un large groupe de dissidents politiques pouvait être tellement sous influence qu’ils se suicideraient sur commande. Cette expérience, tout comme le meurtre de R.F. Kennedy, fût un succès.

Plus récemment, la CIA a mené des expériences de lavage de cerveau de style nazi sur des détenus musulmans à Guantánamo ainsi que dans d’autres prisons réservées aux terroristes. Jon Ronson, un journaliste de la presse aux ordres et écrivain à succès qui prend généralement ses distances avec les « théories du complot », a découvert en 2003 que le prisonnier Jamal al-Harith, détenu à Guantánamo, ainsi que d’autres détenus, avaient été victimes de torture et de « sons subliminaux » dans le cadre d’expériences de type « mind control » durant leur détention par les Américains.

Dans son livre The Shock Doctrine, Naomi Klein montre que la torture de la CIA n’a pas pour objectif d’obtenir des informations. Son objectif véritable est de « casser » le sujet, de telle sort qu’il soit utilisable dans le cadre d’un lavage de cerveau.

Le livre de Douglas Rushkoff, Coercion, explique comment le contrôle mental de la CIA fonctionne : le sujet est « cassé », ensuite l’interrogateur de la CIA se présente à lui comme une figure parentale de substitution, puis prend le contrôle total de l’esprit du sujet. C’est ainsi que Khalid Sheikh Mohammed, qui a été victime de waterboarding (torture par simulation de noyade) à 183 reprises au cours d’un seul mois, a été convaincu par ses tortionnaires manipulateurs d’esprits qu’il était impliqué dans les attaques du 11-Septembre.

Le secret qui entoure les cinq années passées par al-Baghdadi en détention américaine suggère fortement que le « calife de l’Islam » autoproclamé soit en fait la version musulmane de Jim Jones. Son « État islamique » est une Jonestown musulmane. Elle a pour objectif un suicide de masse islamique en montant les musulmans les uns contre les autres.

Heureusement, les musulmans du monde entier ne sont pas dupes de cette mascarade.

(Source : PressTV.ir)

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