Donnée depuis plusieurs jours comme l’une des
personnalités "interrogeables" dans le cadre de l’enquête sur
l’effondrement des immeubles du quartier Bourgogne qui a fait 23 morts
et une cinquantaine de blessés, Yasmina Baddou a finalement été
convoquée pour être auditionnée, comme l'affirme Assabah dans son
édition datée de ce lundi 28 juillet. Le journal rapporte ainsi que
Yasmina Baddou a été auditionnée par le biais d’une commission rogatoire
sur les directives du juge d’instruction. Explication: il a été décidé
de suivre cette procédure vu que la présidente du conseil
d’arrondissement d’Anfa est aussi avocate et qu’il fallait que le
bâtonnier de Casablanca soit averti auparavant. Ainsi, à en croire le
journal, la dirigeante istiqlalienne a été vue, au cours de la semaine
dernière, rejoignant les locaux de la police judiciaire où elle aurait
été entendue, dans un premier temps, pendant près de trois heures.
La responsabilité de l'arrondissement en question
Toujours selon Assabah, les questions des enquêteurs se seraient focalisées sur les conditions de l’effondrement des trois immeubles, le contrôle exercé par l’arrondissement, les autorisations délivrées pour les travaux de restauration qui sereint à l’origine du drame, mais, aussi, sur les permis d’habiter puisque les autorités auraient auparavant refusé d’en délivrer un pour le quatrième étage d’un immeuble à cause de dysfonctionnements relevés en temps opportuns. D’autres questions auraient été posées à Yasmina Baddou au sujet du travail de la police de l’urbanisme et son rôle dans la répression en la matière. Parallèlement, selon le quotidien, un juge d’instruction près la cour d’appel de Casablanca auditionne actuellement le caïd de l’arrondissement, cet agent d’autorité bénéficiant du "privilège de juridiction" et ne pouvant être interrogé qu’après intervention du premier président et du procureur du roi auprès de la cour d’appel.
Pour finir, Assabah revient sur les remous suscités par le retrait des clés d’un appartement à Ibtissam Mijane. Cette femme, qui a perdu presque toute sa famille (ses parents, son frère et sa fillette de huit mois), s’était vu offrir un appartement avant de s'en voir retirer les clés par les autorités. Elle a pu enfin les récupérer, le 26 juillet, après avoir multiplié les sorties médiatiques et menacé de recourir à toutes les formes de manifestation, y compris une demande d'audience royale. Pour la jeune femme, il ne s’agit pas uniquement de la valeur marchande de l’appartement, mais surtout de sa valeur symbolique puisqu’il lui a été octroyé sur ordre du roi Mohammed VI. Les clés de l’appartement lui ont été restituées en personne par le gouverneur de la préfecture d’arrondissement d’Anfa, Karim Kassou Lahlou.
Par Fatima Moho (le360)
La responsabilité de l'arrondissement en question
Toujours selon Assabah, les questions des enquêteurs se seraient focalisées sur les conditions de l’effondrement des trois immeubles, le contrôle exercé par l’arrondissement, les autorisations délivrées pour les travaux de restauration qui sereint à l’origine du drame, mais, aussi, sur les permis d’habiter puisque les autorités auraient auparavant refusé d’en délivrer un pour le quatrième étage d’un immeuble à cause de dysfonctionnements relevés en temps opportuns. D’autres questions auraient été posées à Yasmina Baddou au sujet du travail de la police de l’urbanisme et son rôle dans la répression en la matière. Parallèlement, selon le quotidien, un juge d’instruction près la cour d’appel de Casablanca auditionne actuellement le caïd de l’arrondissement, cet agent d’autorité bénéficiant du "privilège de juridiction" et ne pouvant être interrogé qu’après intervention du premier président et du procureur du roi auprès de la cour d’appel.
Pour finir, Assabah revient sur les remous suscités par le retrait des clés d’un appartement à Ibtissam Mijane. Cette femme, qui a perdu presque toute sa famille (ses parents, son frère et sa fillette de huit mois), s’était vu offrir un appartement avant de s'en voir retirer les clés par les autorités. Elle a pu enfin les récupérer, le 26 juillet, après avoir multiplié les sorties médiatiques et menacé de recourir à toutes les formes de manifestation, y compris une demande d'audience royale. Pour la jeune femme, il ne s’agit pas uniquement de la valeur marchande de l’appartement, mais surtout de sa valeur symbolique puisqu’il lui a été octroyé sur ordre du roi Mohammed VI. Les clés de l’appartement lui ont été restituées en personne par le gouverneur de la préfecture d’arrondissement d’Anfa, Karim Kassou Lahlou.
Par Fatima Moho (le360)
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